Quand Jésus est mort sur la croix, a-t-il mis en place une simple provision au moyen de laquelle quelque chose puisse se faire pour nous, si tout d'abord nous faisons notre part? Ou bien a-t-il réellement fait quelque chose pour « tous les hommes »? Nous devons maintenant considérer à nouveau cette croix merveilleuse, et voir une chose que l'ennemi de nos âmes veut que nous ignorions.


Oui, Jésus très certainement a vraiment fait quelque chose pour toute âme humaine; plus que prendre une simple disposition. La Bible nous assure souvent que Christ « est la propitiation pour nos péchés, et non pas pour les nôtres seulement, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:2). Comme « tous ont péché », de même tous « sont justifiés par sa grâce » (Romains 3:23,24). « Dieu étant en Christ réconciliant le monde avec lui-même, n'imputant pas aux hommes leurs transgressions » (2 Corinthiens 1:19), Jésus est venu afin de « pouvoir subir la mort pour tous les hommes ». (Hébreux 2:9). Grâce à son acte juste, le don gratuit est parvenu à tous les hommes, et le résultat est « la justification de vie » (Romains 5:18).


On croit habituellement que le sacrifice de Christ est seulement quelque chose de provisoire, c'est-à-dire qu'il ne fait rien pour personne, à moins que cette personne ne fasse d'abord quelque chose, et n'accepte le Christ ». Selon cette idée populaire, Jésus se tient en arrière, les bras croisés, attendant que le pécheur décide « d'accepter ». Bref, le salut serait un processus céleste qui demeure vain jusqu'à ce que nous prenions l'initiative. Comme une machine à laver, elle a été préparée, mais c'est seulement provisionnel. Elle ne fait rien pour nous jusqu'à ce que nous la mettions en marche.


Ceci paraît raisonnable, car cela explique superficiellement pourquoi beaucoup sont perdus.


En contraste, l'Évangile que Paul a proclamé resplendit dans nos textes cités ci-dessus :


a) Christ ne limita pas son sacrifice, car en subissant « la mort pour tous les hommes », il est mort de la seconde mort » de tous les hommes ».


b) De même que « tous ont péché », de même « tous sont justifiés gratuitement par sa grâce ». C'est une justification légale, comme on le verra.


c) En vertu du sacrifice de Christ, Dieu « n'impute pas ses transgressions » au monde. Il les a imputées à Christ, le Substitut. C'est pourquoi aucune personne perdue ne peut subir la seconde mort qu'après le jugement final qui sera exécuté après la seconde résurrection (Voir Apocalypse 2:10; 20:6-14). Ainsi, nous pouvons tous vivre, même maintenant. Notre propre vie est acquise par Christ.


d) « Le monde entier » a été racheté; si seulement il le savait et le croyait, et cessait de résister à la grâce de Dieu !


Chacun doit sa vie physique, et même cette vie terrestre, et tout ce qu'il a, ou ce qu'il est, à celui qui « est mort pour tous ». Qu'il soit un saint ou un pécheur, quiconque prend sa nourriture quotidienne, est nourri avec le corps et le sang de Christ. Cela signifie que la croix du Calvaire est marquée sur tous les pains. Elle se reflète dans l'eau de toutes les sources.


Quand le pécheur comprend cette vérité, et que son coeur apprécie sa réalité, il fait l'expérience de la justification par la foi. C'est donc beaucoup plus qu'une déclaration légale d'acquittement, car cela a été fait à la croix pour « tous les hommes ». La justification par la foi implique un changement de coeur. C'est la même chose que le pardon. Et le pardon du Nouveau Testament est plus qu'un simple pardon. Le mot grec pour pardon, veut dire un déracinement du péché du coeur, une réforme par rapport au péché (Cf. Matthieu 1:23 et 26:28). Jésus dit que son sang est répandu « pour la rémission des péchés ». La rémission est plus que le simple pardon; c'est la disparition du péché. Le mot grec pour « pardon » utilisé dans le Nouveau Testament signifie « enlèvement ».


Comment la justification par la foi agit


Voici comment le croyant qui manifeste la véritable foi devient intérieurement et extérieurement obéissant à tous les commandements de Dieu. Christ seul l'a sauvé et justifié, mais sa foi répond et agit avec amour. Un nouveau principe pénètre dans tous les recoins et fissures du coeur, « amenant toute pensée captive de Christ... de sorte que l'obéissance s'accomplit » (2 Corinthiens 10:5,6).


Une telle foi, si elle n'est pas gênée, ni falsifiée par l'erreur, aboutira au moment où le pécheur choisit de répondre, et cette foi se développera, afin de parvenir à maturité, pour préparer un peuple pour le retour de Christ. C'est cet « Évangile éternel » d'Apocalypse 14:6-14 qui est proclamé au monde entier juste avant le retour de Jésus.


Cela signifie-t-il que tous seront sauvés? Non, mais la raison de leur perte ne sera pas qu'ils n'ont pas été assez habiles, ni assez rapides pour profiter de l'occasion donnée par Dieu, mais qu'ils auront réellement rejeté le salut déjà « gratuitement » accordé en Christ. Dieu a pris l'initiative de sauver « tous les hommes », mais ils ont le pouvoir, la liberté de la volonté pour s'opposer, et mettre leur veto à ce que Christ a déjà accompli pour eux, et aussi rejeter ce qui a été réellement placé dans leurs mains.


Néanmoins, il y en aura quelques-uns, un « reste » qui répondront de tout leur coeur. Christ « verra le résultat du travail de son âme, et il sera satisfait par sa connaissance. Mon Serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes » (Apocalypse 12:17; Ésaïe 53:11).


Nous pouvons nous complaire dans notre éloignement de Christ, et haïr sa justice jusqu'à ce que la porte du ciel nous soit fermée. C'est triste. Mais ce n'est pas nécessaire. Selon le concept de l'Évangile, ceux qui sont sauvés finalement sont sauvés grâce à l'initiative de Dieu; ceux qui sont perdus, le sont à cause de leur propre initiative.


Le don de la foi est accordé à tous, comme Christ s'est donné à tous (Romains 12:3). Qu'est-ce alors qui peut empêcher tous les hommes d'être sauvés ? La réponse est « rien », sauf le fait que tous ne garderont pas la foi que Dieu leur a donnée. Si tous voulaient garder, tous seraient sauvés.


Il s'en suit qu'il n'y a pas la moindre raison pour que tous ceux qui ont vécu ne soient pas sauvés pour la vie éternelle, sauf s'ils ne l'ont pas voulue. Christ est mort pour tous, et tant de gens méprisent le don offert gratuitement.


Selon Jésus, le seul péché pour lequel on peut être perdu est celui de ne pas apprécier et de ne pas recevoir sa grâce. Voilà ce qu'est l'incrédulité – recevoir sa grâce en vain. « Celui qui ne croit pas est condamné, et voici quelle est cette condamnation : c'est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont aimé les ténèbres plutôt que la lumière » (Jean 3:17-19).


Comment se fait-il que la croix soit imprimée sur chaque pain, et que même les pécheurs incroyants bénéficient de la vie à cause du sacrifice de Christ ? En tant qu'Agneau « immolé depuis la fondation du monde », il a vraiment apporté « la vie mise en évidence par l'Évangile » (Apocalypse 13:8; 2 Timothée l:10). L'humanité aurait été finalement détruite si Christ n'était pas venu quand il le fit, « quand les temps furent accomplis » (Galates 4:4).


Même les méchants aujourd'hui peuvent respirer grâce à la croix de Christ, bien qu'ils l'ignorent. Personne ne peut connaître le rire joyeux d'un moment, sauf si le prix en a été payé par celui qui a porté « le châtiment qui nous donne la paix », car « c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Ésaïe 53:5). C'est une autre façon de dire que pour « tous les hommes » il a apporté « la vie », supportant l'imputation de leurs transgressions, et à ceux qui croient et attachent du prix à la croix, il a aussi apporté « l'immortalité » (2 Timothée 1:10).


Paul se réjouit de l'oeuvre grandiose que Christ a accomplie sur sa croix : « Comme par une seule offense la condamnation atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice, la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes » (Romains 5:18). C'est une affirmation si étonnante que les gens l'ont combattue pendant des siècles. Elle a été interprétée de quatre façons différentes :


a) L'opinion calviniste implique que Paul ne l'a pas exprimée tout à fait bien - « le don gratuit de la justification qui donne la vie » n'a été accordé qu'aux élus, et non à tous les hommes. Ou bien les « non élus » sont tellement sans importance qu'ils ne sont pas compris parmi « tous les hommes », mais le texte lui-même dément cette opinion.


b) L'opinion universaliste comprend que ce texte dit que « tous les hommes » doivent être sauvés finalement. Mais la Bible dit clairement et souvent qu'à la fin certains décideront d'être perdus.


c) L'opinion arminienne populaire implique aussi que Paul ne l'a pas exprimée tout à fait bien - « le don gratuit... de la justification qui donne la vie » n'a pas été réellement accordé à « tous les hommes ». Christ a seulement créé un dispositif pour que ce don puisse être accordé, mais pas avant qu'ils aient fait quelque chose. À moins qu'ils activent le processus céleste, rien n'arrive. La machine à laver est seulement un dispositif ayant besoin d'être mis en route. Cette idée est l'argument accepté, car elle explique superficiellement pourquoi tant de gens seront perdus - ils n'ont pas pris l'initiative de mettre la machine en route. Mais cette idée s'oppose à ce que dit Paul.


d) L'opinion de Paul est relative à la Bonne Nouvelle qui est bien meilleure. Il l'a très bien exprimée. Christ, en tant que « dernier Adam » a annulé tout le mal que le premier Adam a fait. De même que « tous les hommes » ont été condamnés par le péché d'Adam, de même « tous les hommes » ont été légalement justifiés par le sacrifice de Christ. Il a déjà subi la mort pour « tous les hommes ». Il est la propitiation pour les péchés « du monde entier ». Personne ne pourrait continuer à respirer, à moins que ses péchés n'aient été auparavant imputés à Christ, car personne, saint ou pécheur, ne pourrait supporter sa culpabilité propre et totale même un moment, et continuer à vivre. Mais l'incrédulité peut annuler la justification qui nous a été procurée.


Ainsi Christ a fait plus que fournir une simple provision en vue d'un salut possible, qui devient réel seulement si l'on réussit à faire exactement ce qu'il faut. Comme la condamnation a frappé tous les hommes, de même la justification arrive pour tous. La Nouvelle Bible anglaise le montre bien :


L'action judiciaire, faisant suite à tant de méfaits, a abouti à un verdict d'acquittement... Il s'en suit alors que comme le résultat d'un seul méfait a été « la condamnation pour tous les hommes, de même, le résultat d'un seul acte de justice est l'acquittement et la vie pour tous les hommes » (Romains 5:16,18).


Le fait que la justification est un don gratuit est la preuve qu'il n'y a pas d'exception. Si elle n'était que pour ceux qui ont une qualification spéciale, alors elle ne serait pas un don gratuit.


À la lumière de la croix, donc, même « la négligence » d'un « si grand salut » est son rejet. Voilà l'incrédulité. Ainsi la personne perdue se condamne elle-même devant l'univers et se disqualifie elle-même pour la vie éternelle. Elle se ferme elle-même la porte du ciel.


La véritable Bonne Nouvelle est de loin meilleure que nous avons été conduits à le penser. Notre salut ne dépend pas de notre habileté à prendre l'initiative, il dépend du fait que nous croyons que Dieu a pris l'initiative de nous sauver. Il choisit tous les hommes pour qu'ils soient sauvés.


Dieu à la recherche de l'homme : un scandale véritable


Il n'y a pas de parabole de la brebis égarée qui doit retrouver son chemin jusqu'à la bergerie; mais il y en a une du Bon Berger qui recherche sa brebis perdue. Les païens de jadis furent scandalisés quand les apôtres dirent que Dieu n'attend pas que l'homme le cherche, mais qu'il cherche l'homme lui-même (Luc 15:3-10; 19:10; Jean 4:23; Romains 10:6-8,10-13). La femme de la parabole n'attendit pas que sa pièce d'argent perdue revienne; elle alla la chercher jusqu'à ce qu'elle la trouve. Le fils prodigue revint à la maison juste parce qu'il se souvint, et fut attiré par l'amour de son père. L'initiative vint toujours du père, et le fils ne fit qu'y répondre (Voir Luc 15:4-32).


La Bible déclare que notre rôle n'est pas d'amorcer une « relation » avec Christ, car Il l'a amorcée lui-même. Notre affaire est de croire à cette relation, de la chérir, et d'y attacher du prix.


Il n'est pas non plus strictement vrai de dire que notre salut dépend du fait de maintenir la relation avec Dieu. Le Bon Berger continue à chercher sa brebis « jusqu'à ce qu'il la trouve » (Luc 15:4). Bref, il veut que vous soyez sauvé plus que vous ne le voulez vous-même. Il ne se fatigue et ne se décourage pas, comme nous le faisons à cause de notre incrédulité.


Votre salut dépend du fait que vous croyiez que Jésus vous aime tant qu'il maintiendra cette relation, à moins que vous ne le repoussiez. Cessez de résister à la direction et à la suggestion du Saint Esprit, « le Consolateur » (Jean 14:16-18; 16:7-13). C'est lui qui nous convainc de péché, et cherche à nous motiver afin que nous nous abandonnions à lui. Il est appelé à venir s'asseoir à côté de nous, et à ne jamais nous abandonner. Notre attachement est toujours une réponse à son amour durable, constant, et qui prend l'initiative.


Pour résumer le message de l'Évangile d'une façon très simple - le salut dépend de la foi. Notre rôle n'est pas de monter au ciel, ni de descendre aux enfers pour chercher Jésus comme s'il se cachait de nous, mais notre rôle est de reconnaître qu'il nous a trouvés grâce « à la parole de la foi que nous prêchons » (Cf. Romains 10:6-8). Il faudrait avoir un coeur très dur pour ne pas dire « Merci », quand on comprend comment le Bon Berger nous a sauvés de l'horreur d'un enfer ici et maintenant, et finalement de la seconde mort. Ne résistons pas à notre élection par Dieu, et ne la rejetons pas.


Quand nous posons la question biblique, « que dois-je faire pour être sauvé ? », nous devons laisser la Bible répondre. La réponse n'est pas, fais ceci, lève-toi plus tôt, travaille plus fort pour étudier et prier; témoigne davantage; fais plus de sacrifices; réussis plus d'exploits; maîtrise plus de techniques; va à plus de réunions d'étude. La véritable réponse est : « crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille » (Actes 16:30,31). La Bible n'enseigne pas une hérésie. Ce genre de foi est celle qui agit et purifie l'âme.


La solution de nos difficultés est de comprendre ce que croire veut dire. Il est insensé de permettre à Satan d'acquérir par droit de préemption ce mot authentique de « foi », par ces contrefaçons, de sorte que nous nous détournions de la véritable justice, et que nous revenions à un programme subtil d'oeuvres humaines.


Les gens éprouvent toujours des difficultés au sujet de la Bonne Nouvelle


La Bible ne nous dit-elle pas que notre rôle est de « chercher le Seigneur ? » Les textes de l'Ancien Testament qui disent : « recherchez le Seigneur » contredisent-ils la parabole de Jésus du Bon Berger qui nous cherche?


C'est une erreur de tordre les textes de l'Ancien Testament pour leur faire contredire les paroles claires de Jésus. Jésus est venu pour révéler une « grâce qui a surabondé » (Exode 21:24; Matthieu 5:38-42; Romains 5:20). Nous devons le comprendre, ou bien nous traînerons toujours une forme subtile de légalisme.


Il n'y a rien dans le Nouveau Testament qui implique que le Sauveur attende dans l'indifférence que la brebis perdue cherche en quelque sorte à revenir. Si cela était vrai, la brebis n'aurait-elle pas une raison de se vanter ? Même les textes de l'Ancien Testament qui semblent donner cette impression ne le font pas dans le contexte.


Ésaïe 55:6 dit : « Cherchez le Seigneur tandis qu'on peut le trouver, invoquez-le tandis qu'il est près ». Il semble qu'Ésaïe contredise Jésus ! Mais regardons de plus près. Le mot hébreu (darash) « cherchez » ne signifie pas primitivement chercher, mais « faire attention » ou « s'informer » (Cf. son emploi dans 1 Samuel 28:7). Saül demanda à ses serviteurs de « chercher » ou « trouver » une femme qui est médium. C'est le mot habituel qui signifie « chercher ». Ce n'est pas darash. Ensuite il dit « afin que je puisse aller la voir et m'informer ». Là c'est darash, que l'on traduit « chercher » dans Ésaïe 55:6. Ésaïe dit : Fais attention au Seigneur « tandis qu'il est proche ». Le prophète insiste sur sa proximité, et non son éloignement.


Il n'y a pas de déclaration biblique qui révèle que Dieu attend dans l'indifférence que nous le fassions sortir de sa léthargie. Notre « recherche » est toujours représentée comme une réponse du coeur à son initiative de nous chercher. Le véritable Évangile donne une raison magnifique et puissante de servir Christ :


L'amour de Christ nous presse; car nous jugeons ainsi, que si un seul est mort pour tous, alors tous sont morts; et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, désormais, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort pour eux et ressuscité (2 Corinthiens 5:14,15).


Les apôtres proclamèrent un message rafraîchissant, différent de bien des messages qu'on appelle habituellement « l'Évangile » aujourd'hui. La langue originale implique que ceux qui ont la conviction de l'amour agapè de Christ trouvent qu'il est impossible « dorénavant » de continuer à vivre pour le moi. Nous voyons l'amour incomparable du Sauveur, et le spectacle de sa personne qui attire et subjugue notre coeur. L'aversion à l'égard de Dieu et la rébellion sont guéries.


Descendre jusqu'aux racines du problème


Le pur Évangile produit une paix profonde qui se développe dans le coeur délivré de la peur subliminale qui nous domine.


Parfois la rage et l'amertume émergent de notre moi inconnu comme un torrent de lave d'émotions.


Cela remonte à l'enfance ou à la conception - comme si l'enfant savait qu'il est le produit de la convoitise, d'une grossesse non voulue. Après la naissance, l'enfant non désiré peut se demander : « Qu'a fait Dieu à ce moment-là ? » Beaucoup ont un fardeau écrasant de culpabilité et d'aversion issu de traumatismes de l'enfance. L'alcoolisme, l'usage des drogues, la dépression du tempérament, la dégradation sexuelle, trouvent souvent leurs causes dans l'enfance, et même l'homosexualité dit-on.


Et il y a des traumatismes de rejet dévastateurs comme la mort de l'épouse ou le divorce. L'Évangile nous apporte-t-il une Bonne Nouvelle ?


Oui - la justification par la foi ! Elle donne la paix avec Dieu, comme si vous n'aviez jamais péché, et qui plus est, comme si personne n'avait jamais péché contre vous. Elle résout le problème de cette très profonde amertume, que même les psychiatres ne peuvent pas atteindre. Elle vous rend capable de pardonner aux autres, car vous avez conscience que leur culpabilité est la vôtre aussi « si ce n'était de la grâce de Dieu ».


On peut même pardonner à des parents négligents ou alcooliques. Ceci devient plus facile lorsqu'on se souvient que ceux que l'on maltraite durant leur enfance, maltraitent à leur tour les enfants lorsqu'ils deviennent adultes. La culpabilité est « corporative »; l'enfant autant que l'adulte en est souvent la démonstration : « tel père, tel fils ». Cette justification apporte la guérison pratique des blessures dues aux émotions; elle est de plus en plus pénétrante, et produit la sanctification. Elle est accordée par un Souverain Sacrificateur (le Divin Psychiatre) qui compatit à « nos infirmités » et à nos faiblesses (Hébreux 4:15).


Il est si infini qu'il vous accorde son attention entière, comme si vous étiez le seul malade qu'il ait.