Bien qu'il soit vrai que nous n'aimions pas les gens méchants, indignes et sales, la Bible dit que Dieu les aime vraiment. C'est que la qualité de son amour est unique (Jean 3:16). Alors que l'amour humain dépend de la beauté ou de la bonté de son objet, l'amour divin est souverain et indépendant. C'est pourquoi il est libre d'aimer les méchants. Il les a aimés en Christ et il enlace toujours notre monde dans ses bras (2 Corinthiens 5:19-21). Il est toujours le Bon Berger cherchant sa brebis perdue (Luc 15:3-7); il est corporellement associé à l'humanité, de sorte que notre souffrance est devenue sienne (Voir 1 Corinthiens 12:12,26,27). La race humaine est une en Christ, de sorte qu'il fait partie maintenant de notre famille. Il ne peut pas oublier, ni abandonner sa propre famille!


       Ceci est le monde de mon Père. Ô que je ne l'oublie jamais.

       C'est que même si le mal paraît parfois si fort, Dieu est toujours le Souverain.

       Ceci est le monde de mon Père; pourquoi mon âme serait-elle triste ?

       Le Seigneur est Roi; que les cieux retentissent !

       Dieu règne, que la terre se réjouisse !


Notre problème consiste à distinguer ce que nous appelons amour, de l'amour que la Bible révèle. Quand elle dit que Dieu est amour, le mot grec est agapè, conception étrangère aux hommes, et provenant du ciel. C'est quelque chose qui est absent de la conscience naturelle partout sur terre, et d'inconnu des religions, sauf celle de l'Ancien Testament.


La réalité de l'amour agapè se dresse devant nous impérativement, malgré notre esprit scientifique et les efforts logiques et rationnels pour douter de la personnalité de Dieu. Nous pouvons nier cet amour, comme un aveugle peut nier la lumière du soleil, mais si nous sommes sincères, il témoigne en faveur d'un Dieu personnel et aimant qui est le Père et le Sauveur du monde. Cet amour arrête l'agnosticisme et l'athéisme jusqu'au moment où la conscience le reconnaît ou succombe à l'incrédulité cynique. Après ce rejet, même les anges ne peuvent plus rien faire.


Aucun historien, aucun évolutionniste, ni athée ne peut découvrir l'origine d'agapè en remontant à aucune autre source que celle d'une croix dressée sur une petite colline de Jérusalem. Si les apôtres pécheurs avaient eu un esprit assez fécond pour inventer cette idée, ils auraient mérité la plus grande récompense possible.


Comment un Dieu infini peut-il avoir les sentiments que nous avons ?


Un avion avec des centaines de passagers innocents détruit dans le ciel, un meurtrier fou arrosant de balles les enfants innocents d'une école, un tremblement de terre tuant des milliers de gens endormis - comment un Dieu tout-puissant peut-il considérer ces choses et les permettre s'il aime et s'il a des sentiments ? Des millions de gens voudraient croire en lui, mais se demandent s'il est une divinité impassible comme Bouddha, ou un Maître Absent qui ignore les problèmes de ses fermiers sur la planète terre. Si la Bible a raison quand elle dit que Dieu est une personne divine, il est aisé de supposer qu'il doit être caché dans une sécurité parfaite, immortel toujours heureux avec anges serviteurs.


Le déisme suppose que, quoique Dieu existe, il est froidement lointain et absent. Comme cette idée crée l'égoïsme, elle est une très mauvaise nouvelle. Si le numéro un de l'univers adore le « moi », pourquoi ne serions-nous pas comme lui? La supposition que Dieu est aussi égoïste et indifférent que nous est la raison réelle du fait que le « moi d'abord » est devenu une philosophie aussi populaire. Tout l'égoïsme du monde provient soit d'une fausse idée concernant Dieu, soit d'un rejet criant de sa vérité.


L'image biblique du vrai caractère de Dieu nous le révèle comme une personne avec un côté humain. Il a beaucoup de sensibilité, de sympathie, et une douleur profonde. Il ne peut pas avoir de repos tant qu’il reste sur terre une seule personne malheureuse. Son coeur souffre sans cesse, car il est infiniment proche de l'humanité.


« Pour un denier, vous pouvez acheter deux moineaux, pourtant pas un seul moineau ne tombe sans la permission de votre Père. » (Matthieu 10:29; TEV) Il a des nerfs qui ressentent notre souffrance autant que les nôtres, oui et même plus, car jamais notre conscience n'est sensible à toutes les dimensions du potentiel de la douleur. Le jeune harponné par la drogue ou l'immoralité ne peut pas prévoir son martyr dans l'avenir; Dieu voit et ressent tout à l'avance.


Concernant la souffrance des disciples de Dieu, Ésaïe dit : « Dans toute leur affliction il a été affligé. Il... les a soutenus et portés tous les jours du passé. » (Ésaïe 63:9)


Le nom de Christ est Emmanuel : « Dieu avec nous. » (Matthieu 1:23) Il ne peut y avoir de douleur humaine que Dieu ne ressente aussi. Ésaïe explique cette conscience divine : « Ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé... Il a été blessé pour nos péchés brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui. » (Ésaïe 53:4,5) Notre vie intolérable peut être transformée en croyant simplement à cette notion si incroyable que Dieu est une personne sensible et aimante.


Même au milieu de nos difficultés, nous jouissons toujours d'une paix immense, bien que nous puissions ne pas être conscients de sa véritable source. Ce qu'Ésaïe a voulu dire c'est ceci : Aucun d'entre nous ne pourrait connaître un bénéfice de « crédit » pour même un simple moment de bonheur sans nuage. À moins qu'un « débit » correspondant n'ait déjà été porté à notre place par le divin martyr, Jésus-Christ. C'est là la vérité sous-jacente de toute joie humaine, de chaque retour du printemps de toute framboise délicieuse cueillie sur une ronce.


Il fut rejeté de la terre et expulsé, car le peuple se mit à dire : « Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous. » (Luc 19:14). Au lieu de ce rejet amer qu'il ressentit, nous expérimentons au contraire cette acceptation inconditionnelle qu'il nous accorde, ce qui inclut également celle du Père. Il est surprenant qu'il ait pardonné à ses meurtriers, mais plus encore que, retiré dans quelque donjon élevé il ne se soit pas lavé les mains, et mis en colère devant notre situation difficile. Nous pouvons amplement mériter de rester sans lui, mais de la façon la plus absolue, Jésus nous assure : « Voici, je suis avec vous toujours jusqu'à la fin du monde. » (Matthieu 28:20)


L'oeuvre de Jésus fut de révéler la vérité au sujet du caractère de son Père. Non seulement Christ et le Père sont un, mais puisque Christ s'est incorporé à l'humanité et nous à lui, nos désirs ardents et les expériences de nos vies deviennent les siens. Ceci frappe de stupeur notre imagination, car nous trouvons difficile de croire que la Bonne Nouvelle puisse être aussi bonne que cela.


Mais elle l’est.


Voici notre question : Si Dieu s'intéresse tant à nous, et s'il est tout-puissant, et s'il éprouve nos souffrances, comment peut-il permettre que le mal continue à exister ?


Fait-il tout ce qu’il peut ?


La Bible découvre un conflit cosmique derrière les coulisses de la scène. Il y a une très bonne raison pour ce qui superficiellement semble être indifférence de sa part. Voici la vérité : Dieu s'intéresse énormément à nous. Mais il a un ennemi qui mène une lutte contre lui. Ceci explique ce qui semble être une impuissance mystérieuse de la part de Dieu.

On n'est pas surpris par les rebellions et les guerres sur la terre, mais qui s'attendrait à ce qu'elles arrivent dans le ciel ? C'est là où le mal a commencé :


La guerre a éclaté au ciel : Michaël (Autre nom pour Christ. Cf. Jude 9 et 1 Thessaloniciens 5:16) et ses anges combattirent contre le dragon, et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Ainsi le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, qui séduit toute la terre, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui... « Malheur aux habitants de la terre et de la mer! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère car il sait qu'il a peu de temps. » (Apocalypse 12:7-12)


Durant la seconde guerre mondiale, les sujets de la couronne britannique endurèrent des années de souffrance, alors qu'un Roi, George VI, aimable et sensible, et sa gracieuse Majesté la Reine étaient sur le trône. Le Roi écoutait les informations quotidiennes, et son cœur était déchiré de sympathie pour la souffrance de ses sujets, à l'annonce de nouvelles de destruction. Il aurait été heureux d'arrêter cette guerre à tout moment, si cela avait été dans sa possibilité. Mais ce conflit n'était pas de son chef. Adolf Hitler l'y avait précipité, et la sécurité de l'Europe exigeait maintenant qu'il soit mené amèrement jusqu'à son terme.


Ce n'est là qu'un minuscule coup d'oeil sur le problème que Dieu a avec Satan. Un ennemi a imposé cette guerre intense à Dieu - conflit qu'il n'a pas choisi. Le drame cosmique du conflit entre le bien et le mal a débuté par l'acte I - la guerre au ciel où Satan a été battu. L'acte II est notre fait, l'entrée de l'insurrection sur terre. Adam et Ève ont mis ce monde sous le contrôle de l'ennemi de Dieu, et se sont faits ses captifs. Ainsi le rebelle a réussi à récupérer ce qu'il avait perdu à l'acte I.


L'amour de Dieu ne pouvait pas abandonner le monde. La nature même de cet amour exigeait qu'il nous sauve, d'où l'acte III. Le Père doit éprouver une sympathie intense concernant l'angoisse de notre planète jusqu'à ce que le grand conflit entre Christ et Satan puisse être résolu.


Christ est venu il y a deux mille ans pour revendiquer sa légitime position comme Souverain du monde. S'il avait été accepté, nous aurions depuis longtemps réalisé dans le monde la paix, la sécurité et le bonheur que nous désirons. Mais puisqu'il fut rejeté, crucifié, chassé de cette terre, la planète est toujours en rébellion contre lui, et ne reconnaît pas plus son autorité que ne le firent les Nazis concernant celle de George VI ou de F. Roosevelt. Alors qu'il y a des gens aujourd'hui qui, de tout coeur, acceptent Christ comme Maître légitime de la terre, ils sont une minorité luttant clandestinement pour ainsi dire.


Le Seigneur est impatient de revenir sur terre pour que finisse ce cauchemar d'égoïsme et de péché, et toute leur cruauté. Il ne reste nullement oisif, jouissant de son plaisir céleste, alors que la guerre fait rage. Son amour pour le monde est intense. L'univers est impatient de voir arriver le jour cosmique de la victoire où l'ennemi cruel sera vaincu pour toujours (Romains 8:19-23).


L'une des plus grandes révélations de la Bible est qu'un de nos jours est pour Dieu comme mille ans (2 Pierre 3:8). Pour nous, le jour le plus sombre est toujours court, car la douleur humaine est limitée, et seule notre propre sympathie; ou au mieux une sympathie partielle est ressentie pour les quelques personnes les plus proches de nous. Mais avec sa profonde sensibilité, Dieu doit ressentir la souffrance de tous les hommes sur la terre. Si l'on tient compte de cela, on comprend qu'un jour semble durer mille ans pour Dieu. Il a tellement plus conscience que nous des choses se passant en un seul jour. Imaginons qu'il partage l'angoisse de millions, de milliards de gens! Il ne peut jamais s'endormir comme nous (Psaume 121:3); il aspire tellement à ce que la souffrance de notre planète se termine.


La solution pour les problèmes du monde est infiniment efficace : pas de pansement à appliquer par des expériences spectaculaires mais futiles. Il doit atteindre la racine des problèmes humains - l'égoïsme du péché doit être retranché du coeur humain. Toute la souffrance du monde est en quelque sorte sa conséquence. Pour résoudre ce problème, cette racine du mal doit être extirpée. Non que les égoïstes doivent être éliminés, mais l'égoïsme lui-même doit l'être. Ceci doit s'accomplir en proclamant et en démontrant la Bonne Nouvelle de ce que Christ a accompli sur sa croix, et qu'il continue à faire en tant que Souverain Sacrificateur du monde, celui qui sauve de l'égoïsme.


Satan s'oppose à cela. Son ultime position le montre prétendant que le sacrifice de Christ et son ministère continuel sont un exercice inutile. Regardez, dit-il sarcastique, le monde est pire maintenant qu'il n'était quand le Fils de Dieu est mort pour son salut !


Pour répondre à cette accusation, l'Évangile doit produire un extraordinaire changement dans l'humanité croyante, et ainsi fournir la preuve que le plan du salut n'est pas vain. Voici l'acte IV.


Y a-t-il un tel Évangile ? Est-il réellement la Bonne Nouvelle ? Possède-t-il cette puissance ? Si oui, comment agit-il ? Le message précieux que le Seigneur envoie au monde n'est pas une dénonciation tonitruante du péché qui abonde, mais un message qui réchauffe le coeur, de la grâce qui surabonde. C'est ce qui parvient au centre de la méchanceté du mal humain et qui change les coeurs.


Le problème actuel de Dieu


Quand nous prions, « Seigneur, pourquoi ne fais-tu pas quelque chose pour secourir ce triste monde ? » et Dieu nous répond, « Pourquoi ne fais-tu pas quelque chose ? » Par son rejet et sa crucifixion, Christ a été exclu de son ministère sur la terre. Il ne peut pas organiser un coup d'état, et prendre l'autorité là où il n'est pas désiré, mais il peut oeuvrer en et par ceux qui se confient en lui et qui répondent à son Saint-Esprit.


Il est « la véritable lumière qui éclaire tout homme qui vient dans le monde » (Jean 1:9). Tous n'accueillent pas et ne reçoivent pas cette lumière, mais certains le font, Dieu merci. Il a entouré le monde d'une atmosphère de grâce aussi réelle que l'air que nous respirons. Ceux qui choisissent de l'accueillir deviennent ses enfants et ses collaborateurs. Il aura la coopération des forces « souterraines » qui lui sont fidèles dans ce grand conflit, manifestant cette grâce d'une façon visible auprès du monde. Les seules mains qu'il peut utiliser, la seule voix par laquelle il peut parler, sont les nôtres.


Le rebelle, malheureusement, a aussi des collaborateurs : les chrétiens qui renient l'Évangile. Comme le véritable Évangile propage la lumière, son refus propage réellement les ténèbres. L'évangile des ténèbres paraît bon en ce qu'il nous rassasie de bons conseils et d'instructions détaillées concernant ce qu'il faut faire. Le problème c'est que nous ne savons pas comment faire ce qui est juste. Ce que nous devons savoir, c'est ce que Christ a fait, et est en train de faire. Seule cette connaissance rendra possible notre transformation.


Mais les gens qui pensent qu'ils croient à l'Évangile de Christ peuvent être obsédés par un légalisme camouflé, subtil. On pense que « nous devons faire ceci », « nous devons travailler plus », « nous devons être plus fidèles », « nous devons gagner la victoire », « nous devons étudier plus », « nous devons prier plus », « nous devons témoigner plus », à l'infini. On pense toujours que nous devons travailler pour ceci ou cela; une dette nous menace, une obligation nous écrase. Le poison du souci du moi est une mauvaise racine qui demeure malgré tous ces efforts humains. « Si l'on choisit le bien seulement pour gagner le ciel, et éviter l'enfer, on agit simplement par intérêt pour le moi, écrit Ross D. London dans Newsweek du 24 Avril 1989. Cela est l'essence du légalisme.


Beaucoup de gens comme les Juifs du temps de Christ demandent : « Que ferons-nous pour pouvoir faire les oeuvres de Dieu ? » Ils n'écoutent pas la réponse divine que fit Jésus, peut-être en soupirant. « L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez... » (Jean 6:28-29). Il existe une peur cachée de la puissance de cette véritable foi de crainte que nous ne fassions pas assez de bonnes oeuvres. On suppose depuis des siècles que la seule motivation efficace est la peur de la damnation éternelle si on ne fait pas tout exactement comme il faut. Mais un « évangile » déformé, basé sur la peur ne peut produire que la frustration, le découragement et l'impuissance spirituelle. Et le laisser-faire, très répandu dans presque toutes les religions, témoigne de cette puissante déformation à la mode. Le problème est que la foi n'est pas comprise comme une appréciation venant du coeur, de l'amour céleste qui bannit la crainte (1 Jean 4:17-19).


Une meilleure motivation, telle est la réponse


Le pur et véritable Évangile révèle une foi qui agit. C'est pourquoi « il est la puissance de Dieu en vue du salut » (Romains 1:16). Il produit une acceptation par le coeur, de toute la vérité, et l'obéissance à celle-ci. Paul dit : « Je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié. Ma prédication ne reposant pas sur des discours persuasifs mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance » (1 Corinthiens 2:2,4). En ces derniers jours, le Seigneur a promis qu'à nouveau un tel message serait proclamé dans le monde, message qui surpasse la crainte et la chasse vraiment.


La raison pour laquelle cela réussit est que ce message remplace les impératifs légalistes par des possibilités créées par l'Évangile : « Je vis un autre ange volant par le milieu du ciel, ayant l'Évangile éternel pour l'annoncer à... toute nation, tribu, langue et peuple ». Cet ange invite à « craindre Dieu », c'est-à-dire à apprécier son caractère, et à « lui donner gloire, car l'heure de son jugement est venue » (Apocalypse 14:6,7). L'idée est de l'honorer, d'attacher du prix à la pure réalité de son caractère d'amour désintéressé.


Le deuxième message est aussi une Bonne Nouvelle mais avertit contre sa contrefaçon maligne : « Un autre ange suivit, disant : Babylone est tombée, est tombée ». Un troisième ange avertit d'une contrefaçon à venir, encore plus maligne, la plus subtile que le monde ait jamais vue : l'adoration de la bête et de son image, et l'apposition de sa « marque » (Versets 9-11).


Le pur Évangile retrouvé est prêt pour cette aurore du vingt-et-unième siècle. La raison pour laquelle on l'appelle « l'Évangile éternel » est qu'il concentre en un seul rayon éclatant la lumière de la vérité qui a brillé faiblement au cours des siècles passés.


Le livre de l'Apocalypse nous encourage à espérer. Cette grande activité sur terre n'est pas vaine. Le résultat apparaît - la formation d'un peuple, sur la terre entière, un peuple dont Dieu peut dire franchement : « C'est ici la persévérance des saints qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Verset 12). En donnant son Fils au monde, le Père a fait un placement infini. Or, on verra que cela rapporte. Christ ne s'est pas sacrifié en vain. Un peuple se forme qui attache un très grand prix à son sacrifice. Les espoirs et les craintes d'innombrables milliards de gens de tous les temps se résument dans cette assurance finale de l'expiation accomplie et réalisée.


La Bible nous assure que Dieu aura un peuple universel qui reflètera la beauté de son caractère. Par lui-même, il n'aura pas de bonté innée, mais comme des morceaux d'un miroir sans valeur peuvent éblouir les yeux avec les rayons de soleil, de même chaque croyant en Christ réfléchira merveilleusement une facette de son caractère parfait.


Si Dieu « a tellement aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique », il y a deux mille ans, nous pouvons être sûrs qu'Il « aime tellement » le monde aujourd'hui encore qu'Il ne permettra pas qu'une âme ne réussisse pas à voir ce qu'est la Bonne Nouvelle. Paul l'appelle « la justification par la foi », motivation efficace pour un changement de coeur (Galates 5:5,6). Cette manifestation finale de la vérité est ainsi symbolisée dans l'Apocalypse : « Un autre ange descendit du ciel, ayant une grande autorité, et la terre fut illuminée de sa gloire » (Apocalypse 18:1). L'amour de Dieu, la croix de Christ exigent l'accomplissement imminent de cette prophétie. Telle est la prochaine question à l'ordre du jour pour le monde.